Institut Français Berlin
Kurfürstendamm 211, 10719 Berlin
Événements dan ce lieu
août
29juinToute la journée17sep.Expo OSTKREUZ"Un visa pour Paris"

Détails de l'événement
OSTKREUZ: Un visa pour Paris – Photographie de Sibylle Bergemann, Ute Mahler, Harald Hauswald et Maurice Weiss 29 juin 2022 – 17 septembre 2022 ———-
Détails de l'événement
OSTKREUZ: Un visa pour Paris – Photographie de Sibylle Bergemann, Ute Mahler, Harald Hauswald et Maurice Weiss
29 juin 2022 – 17 septembre 2022
———-
📌 Galerie de l’Institut Français
Kurfürstendamm 211
10719 Berlin
Allemagne
Vernissage le mercredi 29 juin à 19h – entrée libre
À l’occasion du 35e anniversaire du jumelage entre Paris et Berlin, l’exposition « OSTKREUZ : Un Visa pour Paris » met en avant l’importance que la capitale française a eu pour l’agence de photographes berlinoise OSTKREUZ.
L’agence « OSTKREUZ – Agentur der Fotografen » a été fondée en 1990 à Berlin-Est par sept photographes, un an après la chute du Mur et avant la réunification de l’Allemagne. L’idée de créer une agence sous la forme d’un collectif dirigé par les photographes eux-mêmes est née en 1990 à Paris, où, deux mois après la chute du mur de Berlin, les sept photographes fondateurs ont présenté leurs travaux aux côtés de 200 autres artistes est-allemands, à l’invitation de l’État français. C’est dans le cadre de la légendaire exposition « L’Autre Allemagne hors les murs » au centre d’art parisien « La Villette » que la création de l’agence a eu lieu.
À l’époque, les artistes présents devaient encore obtenir un visa pour entrer en France depuis la RDA et seuls quelques-uns d’entre eux avaient eu la possibilité de voyager dans d’autres pays européens au cours des années précédentes. Paris était alors considérée comme un lieu de nostalgie et la participation à l’exposition parisienne a marqué un tournant dans la carrière artistique de nombreux artistes est-allemands.
Pour les photographes fondateurs d’OSTKREUZ cet événement fut également majeur : quelques mois seulement après l’exposition de la Villette, ils concrétisent l’idée née à Paris et fondent leur agence. Celle-ci est aujourd’hui encore menée par les photographes eux-mêmes et est actuellement considérée comme le collectif de photographes le plus réputé d’Allemagne.
Quatre des fondateurs d’OSTKREUZ font toujours partie de l’agence : Harald Hauswald, Ute Mahler et Werner Mahler ainsi que Sibylle Bergemann (décédée en 2010).
Déjà connues à l’époque de la RDA, les photographes Sibylle Bergemann et Ute Mahler ont eu le rare privilège, de se rendre à plusieurs reprises à Paris avant la chute du mur de Berlin, dans le cadre de projets ou de concours. L’entrée se faisant à chaque fois sur invitation écrite officielle et par le biais d’un visa. Les deux photographes ont photographié Paris de manière intensive et avec une curiosité sans retenue. Elles sont parties de leur ville, Berlin, pour trouver dans l’étranger ce qui leur est familier et pour explorer l’Autre et l’Inconnu.
L’exposition « OSTKREUZ : Un Visa pour Paris » confrontera d’une part les photos classiques en noir et blanc de Sibylle Bergemann et Ute Mahler, réalisées dans les années 1970 à 1990, qui ont chacune à leur manière immortalisé la ville de Paris et ses habitant·es dans des images d’une rare mélancolie. D’autre part, cette exposition donnera un aperçu de l’exposition multidisciplinaire « L’Autre Allemagne hors les murs » à la Villette, à travers la présentation de planches-contacts et d’objets des photographes d’OSTKREUZ Harald Hauswald, Ute Mahler et Maurice Weiss.
Heures d’ouverture de la galerie :
- Lundi : 14:00-19:00
- Mardi : 9:00-12:00 / 13:00-18:00
- Mercredi : 9:00-13:00 /14:00-18:00
- Jeudi : 9:00-12:00 / 13:00-18:00
- Vendredi : 9:00-12:00 / 13:00 -17:30
- Samedi : 11:00-17:00
- Dimanche : fermé
Plus
Heure
Juin 29 (Mercredi) - Septembre 17 (Samedi)
septembre
29juinToute la journée17sep.Expo OSTKREUZ"Un visa pour Paris"

Détails de l'événement
OSTKREUZ: Un visa pour Paris – Photographie de Sibylle Bergemann, Ute Mahler, Harald Hauswald et Maurice Weiss 29 juin 2022 – 17 septembre 2022 ———-
Détails de l'événement
OSTKREUZ: Un visa pour Paris – Photographie de Sibylle Bergemann, Ute Mahler, Harald Hauswald et Maurice Weiss
29 juin 2022 – 17 septembre 2022
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📌 Galerie de l’Institut Français
Kurfürstendamm 211
10719 Berlin
Allemagne
Vernissage le mercredi 29 juin à 19h – entrée libre
À l’occasion du 35e anniversaire du jumelage entre Paris et Berlin, l’exposition « OSTKREUZ : Un Visa pour Paris » met en avant l’importance que la capitale française a eu pour l’agence de photographes berlinoise OSTKREUZ.
L’agence « OSTKREUZ – Agentur der Fotografen » a été fondée en 1990 à Berlin-Est par sept photographes, un an après la chute du Mur et avant la réunification de l’Allemagne. L’idée de créer une agence sous la forme d’un collectif dirigé par les photographes eux-mêmes est née en 1990 à Paris, où, deux mois après la chute du mur de Berlin, les sept photographes fondateurs ont présenté leurs travaux aux côtés de 200 autres artistes est-allemands, à l’invitation de l’État français. C’est dans le cadre de la légendaire exposition « L’Autre Allemagne hors les murs » au centre d’art parisien « La Villette » que la création de l’agence a eu lieu.
À l’époque, les artistes présents devaient encore obtenir un visa pour entrer en France depuis la RDA et seuls quelques-uns d’entre eux avaient eu la possibilité de voyager dans d’autres pays européens au cours des années précédentes. Paris était alors considérée comme un lieu de nostalgie et la participation à l’exposition parisienne a marqué un tournant dans la carrière artistique de nombreux artistes est-allemands.
Pour les photographes fondateurs d’OSTKREUZ cet événement fut également majeur : quelques mois seulement après l’exposition de la Villette, ils concrétisent l’idée née à Paris et fondent leur agence. Celle-ci est aujourd’hui encore menée par les photographes eux-mêmes et est actuellement considérée comme le collectif de photographes le plus réputé d’Allemagne.
Quatre des fondateurs d’OSTKREUZ font toujours partie de l’agence : Harald Hauswald, Ute Mahler et Werner Mahler ainsi que Sibylle Bergemann (décédée en 2010).
Déjà connues à l’époque de la RDA, les photographes Sibylle Bergemann et Ute Mahler ont eu le rare privilège, de se rendre à plusieurs reprises à Paris avant la chute du mur de Berlin, dans le cadre de projets ou de concours. L’entrée se faisant à chaque fois sur invitation écrite officielle et par le biais d’un visa. Les deux photographes ont photographié Paris de manière intensive et avec une curiosité sans retenue. Elles sont parties de leur ville, Berlin, pour trouver dans l’étranger ce qui leur est familier et pour explorer l’Autre et l’Inconnu.
L’exposition « OSTKREUZ : Un Visa pour Paris » confrontera d’une part les photos classiques en noir et blanc de Sibylle Bergemann et Ute Mahler, réalisées dans les années 1970 à 1990, qui ont chacune à leur manière immortalisé la ville de Paris et ses habitant·es dans des images d’une rare mélancolie. D’autre part, cette exposition donnera un aperçu de l’exposition multidisciplinaire « L’Autre Allemagne hors les murs » à la Villette, à travers la présentation de planches-contacts et d’objets des photographes d’OSTKREUZ Harald Hauswald, Ute Mahler et Maurice Weiss.
Heures d’ouverture de la galerie :
- Lundi : 14:00-19:00
- Mardi : 9:00-12:00 / 13:00-18:00
- Mercredi : 9:00-13:00 /14:00-18:00
- Jeudi : 9:00-12:00 / 13:00-18:00
- Vendredi : 9:00-12:00 / 13:00 -17:30
- Samedi : 11:00-17:00
- Dimanche : fermé
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Heure
Juin 29 (Mercredi) - Septembre 17 (Samedi)
15sep.7:00 pm9:00 pmConcert 100 ans de XenakisConcert de piano, conférence et lecture

Détails de l'événement
Concert de piano, conférence et lecture autour de Iannis Xenakis Nous célébrons cette année le centenaire de la naissance du grand artiste Iannis Xenakis : compositeur, architecte et ingénieur
Détails de l'événement
Concert de piano, conférence et lecture autour de Iannis Xenakis
Nous célébrons cette année le centenaire de la naissance du grand artiste Iannis Xenakis : compositeur, architecte et ingénieur – son travail est toujours empreint d’une indicible énergie.
Iannis Xenakis est né le 29 mai 1922 à Brăila, en Roumanie, dans une famille grecque, et est mort le 4 février 2001 à Paris. Ses racines roumaines, françaises et grecques donnent lieu à un événement EUNIC, organisé entre l’Institut Français de Berlin, la Fondation grecque pour la culture et l’institut culturel roumain de Berlin.
Le pianiste Ermis Theodorakis enthousiasme son public grâce à ses capacités particulières : une mémoire musicale exceptionnelle et une grande compréhension des partitions complexes qu’il interprète avec clarté et précision : simple, fluide, et ainsi accessible pour un public non familier de la musique contemporaine.
En 1997, Iannis Xenakis déclara qu’il considérait Theodorakis, alors âgé de dix-huit ans, comme l’interprète idéal de sa musique. C’est ainsi que nous avons également décidé de confier à Ermis Theodorakis la réalisation musicale de notre soirée « 100 ans de Xenakis ». En plus d’un concert de piano de cinquante minutes, Theodorakis donnera une conférence sur la vie de Iannis Xenakis et ses œuvres pour piano. Cette conférence sera suivie d’un extrait d’une des œuvres de Panait Istrati, un grand auteur roumain qui partage son lieu de naissance, Brăila, avec Iannis Xenakis.
Le roman « Nerrantsoula » de Panait Istrati (éditions Arco) rend un hommage littéraire à Braila : il s’agit d’une description de la ville en éventail, rédigée sur la base d’un plan. Ernest Wichner présentera quelques proses tirées des romans et des récits de Panait Istrati, dans lesquelles des personnages de ses textes parlent de la ville. Ernest Wichner, né en 1952 à Guttenbrunn, Banat, Roumanie, vit depuis 1975 en Allemagne, depuis 1976 à Berlin. Traducteur, auteur de recueils de poésie et de récits, directeur de la Literaturhaus Berlin de 2003 à 2017, il publie cet automne un recueil de poèmes choisis « Heute Mai und morgen du » aux éditions Schöffling & Co, la traduction du recueil de nouvelles « Melancolia » de Mircea Cărtărescu (Zsolnay Verlag, Vienne) et la traduction du recueil de poèmes « Stop » de Dana Ranga (Matthes & Seitz Verlag, Berlin).
Le concert s’inscrit dans le cadre du mois de la musique contemporaine à Berlin. www.field-notes.berlin
- Iannis Xenakis: »Six Chansons« (1950)
- Iannis Xenakis: »Herma« (1962)
- Iannis Xenakis: »Evryali« (1973)
- Iannis Xenakis: »Mists« (1980)
- Iannis Xenakis: »à r. – Hommage à Ravel« (1987)
Ermis Theodorakis, Klavier
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Heure
(Jeudi) 7:00 pm - 9:00 pm
octobre
14oct.6:00 pm9:00 pmPrésentation des livres de la sociologue Sarah Mazouz

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Les répercussions mondiales de la mort de George Floyd le 25 mai 2020 l’ont montré : plus que jamais il est utile de défendre un usage critique du mot race,
Détails de l'événement
Les répercussions mondiales de la mort de George Floyd le 25 mai 2020 l’ont montré : plus que jamais il est utile de défendre un usage critique du mot race, celui qui permet de désigner et par là de déjouer les actualisations contemporaines de l’assignation raciale. C’est à ce travail sur le mot « race » que Sarah Mazouz consacre son ouvrage du même nom. Elle y saisit la forme sédimentée, ordinaire et banalisée de l’assignation raciale et la décortique dans ses manifestations les plus quotidiennes, afin de rompre l’aveuglement au racisme. Elle explicite et problématise la manière dont selon les époques et les contextes, une société construit du racial. Si le mot a changé d’usage et de camp, il demeure cependant tributaire de son histoire et y recourir de manière critique fait facilement l’objet d’un retournement de discrédit. Celles et ceux qui dénoncent les logiques de racialisation sont traité·es de racistes. Celles et ceux qui mettent en lumière l’expérience minoritaire en la rapportant à celle des discriminations raciales sont accusé·es d’avoir des vues hégémoniques. Dans le même temps, les discours racialisants continuent de prospérer sous le regard indifférent de la majorité. Si le mot de race sert à révéler, y recourir est donc d’autant plus nécessaire dans le contexte français d’une République qui pense avoir réalisé son exigence d’indifférence à la race et y être parfaitement » aveugle « , » colour-blind « , dirait-on en anglais.
Dans son dernier ouvrage « Pour l’intersectionnalité », Sarah Mazouz travaille sur le concept d’intersectionnalité, concept qui fait l’objet de nombreuses critiques actuellement mais qu’elle invite à considérer comme un outil d’analyse exigeant. Pour Sarah Mazouz, ce n’est qu’en donnant toute sa place à des travaux potentiellement porteurs de transformation sociale pour les groupes marginalisés que l’enseignement supérieur et la recherche pourront continuer de jouer un rôle politique et social en France.
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Sarah Mazouz est sociologue, chargée de recherches au CNRS et membre de l’Institut Convergences Migrations. Ses travaux s’appuient sur des enquêtes ethnographiques et mobilisent les critical race studies, la sociologie du droit, la sociologie des politiques publiques et l’anthropologie critique de la morale. En étudiant les résistances opposées à la mise en œuvre d’une politique publique de lutte contre les discriminations raciales et les pratiques de naturalisation, elle interroge l’économie des relations entre identité, égalité et citoyenneté dans le contexte républicain.
📌 Institut français Berlin
Kurfürstendamm 211
10719 Berlin
Allemagne
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Heure
(Vendredi) 6:00 pm - 9:00 pm